Je vis à LaSalle, un quartier avec beaucoup d’immigrants qui ne parle pas le français. La plupart des magasins où je vais dans le quartier à l’exception du carrefour Angrignon, je dois toujours parler en anglais pour me faire servir. Les magasins et restaurants où je suis servi en français: St-Hubert, Metro, Pharmacie Jean Coutu et McDonald. Cela n’est pas si pire que cela, mais il y a plusieurs boutiques où c’est anglais seulement. Je trouve cela fatigant d’avoir parlé en anglais dans ma conversation de tous les jours. Il a toujours fallu que je parle en anglais dans mes emplois précédents à celui que j’ai en ce moment. Je travaille comme développeur sénior en informatique et j’ai toujours eu à parler en anglais parce qu’il y avait des collègues qui ne parlaient pas français. L’autre raison est que dans une multinationale, la langue commune est l’anglais. Je suis rendu que je travaille chez Hydro Québec (comme consultant en premier et maintenant permanent en probation) depuis mai 2020 et tout est en français. Je suis énormément heureux de travailler en français. J’aimerais aussi que mes conversations dans le quartier soient aussi autant que possible en français. J’ai l’impression que, dans l’ouest de l’île de Montréal, le français ne se porte pas bien. Au moins, dans mon édifice de 60 appartements, les enfants des immigrants parlent tous français, la loi l’oblige. Cela me rassure un peu qu’en l’espace d’une génération ils vont avoir appris le français. Parfois, les Québécois, ne sont pas fort, à défendre le français et toujours prompt de changer à l’anglais quand une personne dans le groupe ne parle pas français. Cette attitude devrait changer.