Je ne regarde pas énormément la politique américaine puisque je ne suis pas américain. Par contre, le peu qui m’arrive aux oreilles m’inquiète. Il me semble qu’il y a beaucoup d’élus républicains qui semblent aller vers le fascisme. Dire que l’ennemi, c’est ceux qui ne pensent pas comme eux. Que la seule bonne façon de penser est la leur. Bannissent les livres et les idées divergentes. Cela me fait peur. Il y a De Santis, le gouverneur de la Floride, qui veut ou va passer une loi pour savoir si les universités ne font pas de l’endoctrinement. C’est-à-dire que les universités ne poussent pas les valeurs des républicains. Quand on commence à décider de ce qui est peut être parlé dans une société libre, cela va mal. Je sais que ce n’est pas la première fois que les États-Unis font dans l’extrême. Il y a eu la période de McCarthy dans les années 1950 pour y voir un exemple.
Ce que je n’aime pas, c’est que cela influence une frange de la population au Canada. L’attitude des républicains aux États-Unis à une grande influence sur une partie du parti conservateur du Canada. Cela n’est pas la majorité des Canadiens, mais ils sont bruyants. On voit beaucoup d’idée que les Canadiens sont opprimés par le gouvernement Trudeau. C’est surtout de l’ordre des vaccins. Ils semblent associer une solution sanitaire à vivre librement. Ce qui est assez absurde. Je leur dirais d’aller faire leurs manifestations dans un pays totalitaire pour voir le résultat.
Souvent c’est du monde avec peu d’éducation qui est plus simplement influencé par les idées fausses. Ils ne sont pas capables de discerner les arguments faux des vrais. L’éducation est nécessaire pour la survie d’une démocratie. Être ignorant sur les sujets, et ne pas être capable de discerner un argument creux d’un vrai sont des problèmes.
Je lisais dans mon fils à Twitter que 45 millions d’Américains n’ont pas le niveau nécessaire de connaissance pour comprendre un texte de 6e année primaire. Trump faisait des discours pour un niveau de 4e année primaire et cela fonctionnait avec ce monde. Ils comprenaient enfin ce qu’un chef disait. C’est cela que les coupures dans les écoles publiques apportent. Des électeurs influençables qui n’ont pas de moyen de discerner le vrai du faux et dont il faut parler avec un niveau primaire de langage pour qu’ils comprennent.
Ce n’est pas autant pire au Canada. L’éducation publique est de meilleure qualité, mais cela nivèle vers le bas. Du moins au Québec. C’est plus important de faire passer les étudiants que de leur faire apprendre de nouvelles connaissances.
Je me demande si on ne se dirigera pas vers une société comme dans le film Idiocracy (2005, directeur Mike Judge). Ça me fait un peu peur pour mon neveu qui va avoir 15 ans cet été. Comment cela va être rendu quand il va avoir 50 ans ? Cela est sans tenir compte des changements climatiques. Sa génération va avoir tout un défi.