Le mot en N.

Ceci est une entrée sur la perspective d’utiliser le mot en N par une personne non noir. Comme vous savez , j’écris en anglais des textes dans le zine punk américain Razorcake. Il y a une procédure éditorial pour les textes. Dans mon cas, c’est souvent de la reformulation de phrase en anglais pour rendre le texte plus compréhensible à un auditoire anglophone. Je peux vous assurer que l’intention du texte, ce que j’écris, reste la même. Il y a quelques temps, j’avais écrit un texte qui n’a pas passé du côté editorial pour sa qualité. Je mélangeais beaucoup de concepts: Les droits des minorité, la loi 21, la censure de la gauche sur les livres jugé offensant selon nos valeurs d’aujourd’hui. L’éditeur m’a suggéré de diviser mon texte en deux. Je l’ai fait. Par contre, j’avais mentionné l’histoire du mot en N qui a été utilisé par un professeur à l’Université d’Ottawa qui avait fait beaucoup coulé d’encre en 2020.

Dans la culture québécoise, le mot en N, certe, n’est pas un mot que l’on va utiliser dans nos discussion. Par contre, ce mot n’est pas aussi explosif qu’aux États-Unis. J’imagine que c’est une différence de culture. Mon texte qui parlait de cet événement en mentionnant que je n’aimais pas la censure dans un contexte académique n’a pas passé. Il y avait une sorte d’incompréhension et être offusqué face à ma prise de position. Pour lui, cela ne se disait simplement pas. Je sais que ce mot au États-Unis est chargé comme de la dynamite avec leur passé esclavagiste. Quoi que le Canada a aussi connu l’esclavage jusqu’en 1834.Le zine ne veut pas de texte raciste, homophobe et tous les trucs de ce genre. J’appui cette directive.

Pour un québécois cela peut paraître surprenant cette censure du mot en N. C’est certain que je n’utiliserais jamais ce mot pour décrire une personne de race noire. Même, je ne me souviens pas de la dernière fois que je l’ai utilisé dans une conversation. Quand j’avais 13 ans, j’avais traité un autre enfant noir de ce mot. Si jamais tu me lis Marc Tardif alors pardonne moi. Je ne réalisais pas ce que ce mot représentait réellement, juste que c’était péjoratif. Par la suite, je n’ai jamais plus utilisé ce mot avec une personne de race noir. 

La ligne editorial de ne pas publier un texte avec le mot en N utilisé par une personne de race blanche de Razorcake m’a amené à réfléchir sur mon acceptation de ce mot. Pourquoi, moi, je trouvais cela acceptable qu’un blanc mentionne ce mot. Même si la mention de ce mot est dans un cadre académique d’un cours universitaire. Je me suis demandé pourquoi je trouvais cela de la censure pour un mot si négatif. Je ne suis pas pour la censure, mais c’est un mot que j’auto-censurais si je pourrais le dire dans une situation quelconque. Pourquoi utilisé un mot qui peu blessé certaine personnes même si c’est dans un contexte académique. Est-ce que la professeure aurait pus utiliser un autre mot ou juste faire allusion à ce mot sans le mentionner. Je penses que l’on ne dois pas ré-écrire l’histoire et que c’est important de la connaitre pour ne pas reproduire les erreurs du passé. C’est sure qu’il ne faut pas juger le passé selon nos critère d’aujourd’hui, mais il ne faut pas faire de nos jours ce qu’il a été fait dans le passé et même si ce n’est que des mots.

Ma pensée a évoluer depuis l’expérience de ma première version de mon texte qui est devenu ce texte sur la censure et ce texte sur la loi 21. Je suis rendu à pensé que ce mot, même dans un contexte académique, ne devrait pas être utilisé. Je penses que l’on peut parler des trucs qui se passent de nos jours sans utiliser ce mot. Même si c’est pour dire que le mot à été réapproprié par la communauté noir. Il y a moyen de le dire sans utiliser le mot directement. Je comprends qu’à l’université il ne faut pas censuré l’information, mais est-ce mal de s’auto-censuré pour ne bas utilisé des mots avec une historique négative très chargé. Je me considère pas «woke», mais si cette opinion fait fait de moi en un, je n’ai pas de problème à recevoir l’épithète.

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