alcoolisme

* ceci est un républication d’une entrée de mon ancien site

 

 

Je ne me cacherais pas. À partir de 15 ans, j’ai commencé à boire de l’alcool parce que j’aimais l’état d’ivresse. Jusqu’à ma vingtaine, j’avais pris l’habitude de prendre un coup lorsque je sortais. J’aimais être ivre. Dans la vingtaine, j’ai commencé à boire à la maison. Ceci est dû au fait que j’ai commencé à travailler et j’avais plus d’argent dans mes poches. Avoir plus d’argent me permettait d’acheter plus de bières. Je n’ai jamais été fort sur le fort parce que j’avais viré une brosse sur le fort lorsque j’avais 15 ans dans le bar de la maison de ma voisine. Je ne réalisais pas la force de l’alcool fort à cet âge et n’en ayant jamais pris auparavant, je buvais cela comme de l’eau. J’ai été très malade et dans le coma éthylique toute la nuit. Mes parents s’inquiétaient à mon sujet. La morale de cette histoire est que je touche rarement au fort. Cela m’arrive d’en prendre de temps en temps, mais cela me donne des frissons à chaque fois. J’ai appris de façon difficile de ne pas ambitionner sur le fort.

Au fil de mes augmentations de salaire, j’ai passé de la Bleue Dry 6.1% à la Guinness. J’ai commencé à découvrir plus les bières et leurs caractéristiques. J’ai développé mon gout de la bière avec le temps par moi-même. Je me suis acheté et reçu en cadeau quelques livres sur la bière. Cela m’a permis d’identifier les types de verres et les types de bières. Avant cet apprentissage, je buvais de la bière pour être ivre et par habitude.

Même si j’en consommais beaucoup, j’ai appris à apprécier une bonne bière dans son verre. J’ai évolué de rien connaitre à la bière au début dans ma vingtaine à devenir un snob de la bière qui ne buvait plus que des bières de microbrasserie et des bières importées.

Cela a continué dans ma trentaine, mais les quantités gargantuesques que je prenais commençaient à diminuer. J’ai eu mes problèmes de santé mentale au début de la trentaine. Avoir une maladie psychiatrique et consommer beaucoup d’alcool n’est pas recommandé. Tout au long de la trentaine, la quantité diminuait. Aussi, je ne retirais plus le même plaisir d’être ivre. Je ne suis pas en mesure de savoir si c’est les antipsychotiques ou l’habitude d’être ivre qui en était la cause. Même, si je buvais plus, je ne retrouvais pas avec la sensation que j’avais dans la vingtaine. Cela m’a amené à réduire ma consommation.

Dans la quarantaine, j’étais rendu à boire quelques bières pour le plaisir et déguster. Je ne buvais plus pour être ivre. Graduellement, j’ai arrêté de prendre une bière tous les jours pour en prendre que la fin de semaine. Vers la fin de la quarantaine, je n’en prenais même pas toutes les fins de semaine. Aussi, j’ai commencé à boire du vin à partir de 49 ans. J’apprécie beaucoup le vin pour le déguster, mais ouvrir une bouteille de 750 ml quand je suis tout seul, je le fais plus rarement. Je dois boire la bouteille sur deux jours. Quand je reçois un ami alors je suis bien content d’ouvrir une bouteille.

À 50 ans, je suis à la diète depuis que j’ai 48 ans et je minimise ma consommation d’alcool à cause des calories. J’ai perdu 90 livres en deux ans et je ne veux pas les reprendre. Donc, je fais attention.

Je me compte parmi les chanceux de n’être pas devenu alcoolique. Avec la quantité dont je buvais jusqu’à ce que j’entre dans ma trentaine, cela aurait été possible. J’ai un bon ami qui est alcoolique et je le regarde aller et je ne voudrais pas être à sa place. S’il boit une bière, il n’arrêtera pas tant qu’il n’est pas dans le coma éthylique. Quand il vient chez moi avec de la bière alors il se fait des provisions en économisant sa bière et en me demandant s’il peut prendre une de mes bières. J’ai toujours des bières au réfrigérateur. Pas que cela me dérange qu’il prenne de mes bières. Habituellement, j’en prends que deux dans la soirée. J’imagine que c’est le fait d’être alcoolique qu’il pousse à être comme cela. C’est quand même un bon ami. On a viré des mégabrosses dans notre vingtaine ensemble.

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